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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 13:51

C'est trop bête... Je n'ai pas voulu écrire, je voulais DIRE, je pensais que j'aurais été capable de dire. Dire MON indicible... Mais non, trop difficile et pas eu le temps...

Maintenant les vannes sont ouvertes et le barrage va céder...

Il faut continuer : dire, écrire, au mur, au vent, parler, écrire, écrire, parler.

Souffrance de corps.

Rester dans un lit 4 mois à 3 ans et demi, c'est chaud !

Aucun souvenir précis : des couleurs de salle d'opération (bleu glacier). 

Asphyxie de masque. A 4 ans, c'est forcément un truc de carnaval !

Broyer les os endormie, violence corporelle inconsciente.

Immobilisation d'enfant inscrite  profondément dans son corps.

Tout vient de là, j'en suis presque persuadée maintenant, y parait que les gens peuvent comprendre, mais ils ne peuvent pas le ressentir.

Etre comprise, être entendue, être ressentie. Avoir ressenti quelque chose de proche, avoir vécu une expérience proche.

Lorsque tu restes allongé enfant pendant un certain temps, sous le regard (plus haut) de tous, avec des regards inquiets autour de toi. Quand tu dois "rassurer" les tiens qui ont des regards sombres mais qui tentent de le cacher... une partie toi reste dans ton pieu... J'en ai la certitude. Une partie de toi meurt... ou hiberne...

Tu restes un Peter Pan, à 4 ou à 15 ans, c'est pareil.

On peut évoluier de façon différente, voire opposée, mais tout est là.

Attendre sa maman et rester tout seul dans la nuit.

 

N'être plus rien. Essayer de grandir. Seule.

 

 

 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 13:41

Inception, obsession, intégration.

J'ai décidé de ne pas être en cause.

J'intègre, je veux intégrer, je dois intégrer.

Intégrer la mort et la peur, intégrer la souffrance et le temps.

S'imprégner, devenir éponge, lire les livres, écouter la musique.

Absorber.

Intégrer la force, intégrer la volonté et la vie.

Se dire que tout était vrai et balayer les doutes.

...

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 15:35

La musique est faite pour être écoutée, la poésie aussi, les images sont faites pour être vues et les textes existent pour être lus…. Et celui-là doit sortir d’une manière ou d’une autre... Je sais pas si c'est une très bonne idée.

Inch'allah.

... Et si quelqu'un tombe dessus, comme dirait le Cheyenne : "Fais comme si c'était pas tellement grave..."

 

Je m'achète un nouveau carnet à Aire sur l'Adour, l'autre est déjà terminé.

Aire sur l'Adour : 12° jour. Impression de fin. C'est un passage. Mes amies s'en vont et j'ai l'impression que toute la 1° partie de mon voyage va s'effacer de ma mémoire. Je fais en sorte que non, je réactive le réseau que je ne veux pas encore voir disparaître...

Dès la 1° page, le carnet ne raconte plus le voyage, mais autre chose.

"Samedi soir 17/07/2010 :

"Ils marchent le regard fier, mes hommes, moi devant et eux derrière, mes hommes." Mes vieux copains m'ont tous écrit ce soir....

Dimanche 18/07/2010 :

Insomnie de samedi : envie d'écrire, d'appeler, intuition... certitude que tu peux m'aider à... A quoi ??? Aucune idée... 

Pas encore sortie.....

J'ai du m'endormir avant 1h00.

Ne m'intruse pas... tout est là.

Je vois les Pyrénées au loin… Je te les donne…

Je suis maintenant dans les Pyrénées Atlantiques et je ne vois que des bagnoles immatriculées 84, Daniel me dirait que je me goure… C'est mauvais signe...

Désolée, je t’emmène avec moi jusqu’à St-Jean-Pied-de-Port….

Je perds le temps et le fil de l’espace et de l’histoire. Mon carnet est auto-reverse. Il n’y a plus trop d’ordre temporel…

Je te perds… J’ai des chansons dans la tête. Le voyage n’est pas filmique ces derniers temps, ni même photographique, il est musical…

Siffle… l’ombre de ton chien…Siffle…3H00….

M’intruse pas. Stoppe…Dépendance… de quel côté ? Pourquoi ? Comment ??

«Je suis solitaire, célibataire et nomade. Quand je voyage, je suis comme un enfant.» R Depardon.

J’ai une réponse… depuis quelques jours, elle s’est imposée à moi, à mon conscient comme une évidence… La marche fait penser…

... C'est très con, j'en ai les larmes aux yeux...

C’est à toi que j’ai envie de le dire… Je pourrais le dire à quelqu’un d’autre, n’importe qui, Hélène, avec qui je voyage, tous ceux qui posent la question.

C’est sans doute ça l’histoire à continuer… Envie de TE garder ma réponse.

… Si je marche, c’est pour marcher, marcher, marcher…

Délire ??

Une vague histoire de voyage et de ... (mot qui ne passe pas la barrière de la main.). C’était cela qu’il fallait continuer ??? Pour moi, oui…

Souvenir d’un aveu rapide et très vite tu…. Ca fait toujours mal dans la gorge.

… J’attends un appel qui ne viendra pas…

Siffle, l’ombre de ton chien….

… Je ne sais plus… plus de dates, il me faut du vent pour mon moulin à photos.

Qui tu es ? … Il faut que je te pressente…

La marche s’auto-alimente ?? … Délire ??? …. Lucidité extrème ??

M’intruse pas … Mon histoire, mes raisons… Interrogatoire à la lampe torche dans la gueule.

J’ai pas d’histoire à raconter à par des histoires drôles.

Je déteste les questions.

… 22/07/2010 : cheminement…

La pensée est musicale, encore…

Le temps sèche les vêtements,... c’est extra, un maudit blues qui s’en balance…

Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur paroles….

Tu peux reprendre ton cerceau, et t’en aller tout doucement…

Ayant avec lui toujours fait bon ménage…

24/07/2010

Pensée qui fait marcher vite.

Toujours la même. Je marche rapidement sur le chemin en me souvenant de cette phrase

prononcée entre 2 portes et qui fait mal dans la gorge….

Mais d’où elle est sortie cette conne ?? …

Est-ce ça la conversation à terminer ? Est-ce cette conversation qu’il faut absolument continuer ?

Sans doute : pour moi, c’est sans doute ça le truc….

Encore une insomnie cette nuit : la même.

27/07/2010

… Hier, 27 kms, jamais fait.

Par moment, I can feel them floating around me. Quelle énergie !!!

Sensation très forte…

Volonté implacable.

I did it for me, i did it with you…

Photographie des racines…

Energie de la marche. Je ne retrouve cela qu’en marchant.

Marcher, marcher, marcher, avancer, sentir ses jambes qui avancent… Poser un pied, l’autre pied, sentir le sol…

Revanche ???

TE le dire…

Pensée de la marche… Indescription… Sensation de présence extrêmement forte… Trop forte…

Délire ???

L’âme y gagne, l’âme en perd… (A lire à haute voix, comme d'hab)

Errance…Angoisse de la perte… Angoisse de l’abandon…Vérifier si le lien est là.

TE répondre à la question que beaucoup de monde pose ici : pourquoi ??

Marcher... "

 

… Encore un vide-poche !!!

Découper ce texte, le mettre en kit, sous une vitre… encore.

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 16:36
Petite,
La princesse et le croque-note,
Ludivine et Je ne connais rien de plus doux ... sans la suite.
Et Suzanne a grandi.
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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 12:55
Octave-Auguste c'est le premier empereur romain.
Il a gagné la guerre civile qui a suivi la mort de César.
En résumé très simple, il a créé l'Empire de façon géniale : il s'est fait attribuer les mêmes pouvoirs que les institutions de l'époque et il les a laissé continuer à fonctionner.
Il avait des conseillers qui aidaient à ses décisions.
Sur la forme, rien de changer, sur le fond, le pouvoir était entre ses mains.


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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 16:35
"Une place à prendre pour apprendre".
Oui, mais pas que ça : place à prendre pour être.
Se libérer des grandes attentes, accepter d'être moins - ou pas.
Elle partout, elle est tout.
Dominante personnaile.
Souffre rance réel.
Des lyres passagères.
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